vendredi 20 mars 2009

Acquisition entreprise

Il n’existe pas de cadre législatif stricte pour une acquisition d’entreprise. Il s’agit d’une vente de bien comme une autre, et le cédant est libre de fixer lui-même le prix de son entreprise. Les critères qui vont déterminer la valeur d’une société sont divers : son chiffre d’affaire et son potentiel, ses possessions matérielles et immatérielles, le degré de formation de son personnel etc. Pour effectuer une acquisition d’entreprise sans se perdre dans la multitude de paramètres à prendre en compte, le repreneur a donc tout intérêt à se faire accompagner.

Réussir une acquisition d’entreprise passe, en tout premier lieu, par une bonne évaluation du projet du repreneur. Quels sont ses moyens de financements, ses aptitudes, ses désirs et ses ambitions ? En fonction des réponses, le repreneur pourra s’orienter plutôt vers des acquisitions d’entreprises en difficultés à redresser, ou vers des PME, ou des entreprises de grande taille en pleine expansion.

Les CCI ou des organismes tels que l’Oseo proposent des accompagnements pour l’acquisition d’entreprise. Des questionnaires ou une entrevue avec un conseiller permettent d’établir un bilan de l’ensemble des critères à prendre en compte pour la recherche d’entreprise à vendre, et d’obtenir un cahier des charges. Les CCI et l’Oseo apportent également leur soutien au cours du montage financier de l’acquisition d’entreprise.

Une acquisition d’entreprise peut enfin se faire avec l’aide d’experts, avocats ou juristes. Ils sont eux aussi capables d’aider le repreneur à mieux définir ses choix, puis l’orienter vers des offres de reprise adaptées. Les cabinets privés spécialisés dans les cessions et reprises d’entreprises sont surtout précieux dans leur évaluation de la valeur réelle de l’entreprise à céder, et savent déceler d’éventuelles lacunes dans les audits. Pour le cédant, la caution morale d’un cabinet d’avocat sera un atout pour finaliser l’acquisition d’entreprise.

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